Inconscience et Paradoxe [RP LIBRE]

La neige avait recouvert la quasi-totalité du paysage, laissant le décor naturel en proie à une couleur laiteuse maladive pendant que le ciel reflétait une myriade de gris tantôt faisant penser à la fumée d’une cigarette, tantôt à un nuage qu’aurait laissé la combustion d’un monticule de pneus.
La poudreuse tenait bon, ce qui contrastait totalement avec la chaleur presque insoutenable qui flottait par ce temps couvert, à moins que ce fut mon imagination qui me jouait des tours.
A vrai dire que je ne sais pas si c’était le silence absolu qui régnait dans ce triste décor ou les noirs
cieux contrastant avec le pâle de la neige qui me troublaient le plus. Que dire, si ce n’est que l’état dans lequel j’étais ce jour, ou ce soir là, mes souvenirs sont vagues, me mettaient en proie à toute sorte d’observations et d’hallucinations qui d’un autre point de vue auraient semblées totalement
stériles.

Cela devait faire trois jours que j’errais dans cette froide farine, trois jours que je ne m’étais pas arrêté
rien que pour reprendre mon souffle ou bien manger un morceau. La faim et la soif me fuyaient comme la peste, le sommeil aussi mais ça… depuis des années, à croire que la douce mélancolie qui me berçait avait quelques effets bénéfiques, à moins qu’elle me courut à ma perte. Mélancolie ? Que dis-je… je ne
savais plus vraiment ce qui me motivait à force de trainer dans cette chaleur au milieu d’un paysage gelé. Paradoxal n’est-ce pas ? Voilà peut-être le déclenchement de toute cette histoire, le paradoxe, le fait de vouloir une chose et d’en faire une autre, ou simplement les contrastes très nets qui me
défiaient à longueur de temps.
Ma mémoire me fait défaut pour dire vrai ; pourtant il me semble être encore assez jeune, à moins que ce ne soit encore mon inconscient qui me joue un tour. Ah celui là ! Si je pouvais le matérialiser ne serais-ce que pour lui dire ce que je pense de ses interventions, ou même lui foutre une raclé. Il m’a bien bouffé la vie cet insolant, toujours à intervenir quand il ne le faut pas. En même temps c’est peut être de ma faute… A trop vouloir le comprendre je lui ai trop donné de liberté semble
t-il.

Soupir… J’arrive enfin à sortir un son dans mon voyage. A quoi rimait cette plainte ? La solitude peut
être. Je fus pourtant habitué à souvent être seul. C’est bien ce que l’on dit non ? Il vaut mieux être seul que mal accompagné. Réflexion passagère, toujours à rejeter la faute sur une soi disant entité ou une chose du genre qui malgré moi me forçait à faire je ne sais quelles conneries ou à m’exiler du monde extérieur.

Enfin là… des collines, des arbres, de la neige et un putain de vent qui me gèle le visage pendant que mon corps transpire, m’appelant à l’aide pour baisser la température. Même les animaux me fuyaient, à croire que c’était moi qui n’accompagnais pas les autres et que c’était eux qui respectaient ce foutu proverbe.
Un autre me revient en tête....
<< Il est dur d’échouer, mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir. >> J’aurais au moins réussi ça, tenter… Essayer de réussir. Le déshonneur ne m’abat pas totalement on dirait, mes lames attendront encore avant de gouter à mes entrailles.

---

Voilà que mes genoux recommencent à me faire souffrir, étrange pour une créature tel que moi. Essayer de s’arrêter… Non, mes jambes ne veulent pas stopper le mouvement. Vais-je finir comme la Nation Tsigane ?


J’en arrive à confondre le passé et le présent, comme si écrire tout ceci me replongeait directement au cœur des événements. Il faut dire, ces événements ne datent pas temps que ça… Quoique,
j’en perds même la notion du temps à force de ressasser tout ceci. Essayons de nous rappeler quelques brides. Nous, mon inconscient et moi même, ou mon égo, qu’importe du moment que quelque chose me revient en tête.
Ah oui ! Non... finalement je ne m'en souvient pas, comme si je sortais d’un coma trop long.
Encore mon inconscient qui prend le dessus voyez vous. Vous trouvez ça horrible ? Il trouve tout cela
amusant. Et moi dans tout ça ? Ni pute ni soumise ! Et bien si, je me tais et j’attends qu’il finisse son caprice… La dernière fois que j’ai essayé de le repousser j’ai fini quelques longs mois dans un bel hôpital ou l’on me droguait du matin au soir pour éviter la folie soi disant. Un vampire fou, un absorbeur... vous imaginez ?

Bref, tout ça pour dire qu’à part mes wakizashi il ne me restait plus grand chose. Mais ça…

En tout cas, ça a vraiment du marquer pour je finisse à errer dans la neige comme ça, seul avec lui, mon inconscient.
Je suis sa marionnette, il est mon instrument. On se complète d’un certain côté. Le paradoxe ultime, deux êtres totalement opposés réunis dans un même corps.

Finalement ce n’est peut-être pas mon inconscient, mais simplement une partie de moi qui renie tout mon être et qui à force de s’interposer est devenue une entité à part entière selon mon imagination.

Légère perturbation dans se calme symphonique, une présence résonnant comme une envie de meurtre.
Enfin une chose de vivante parmi mon voyage. Je n'en avais pas forcement envi mais il me faudra bien arrêter se périple un jour ou l'autre.

"Et Toi, je te connais, tu es arrivé hier... Qu'est
ce que tu fais là tu cherche quelque chose? il y a des mutants dans le
coin. "

Hum... Jamais vu personne... Ce pourrait-il que l'on m'ai espionné depuis quelques temps ? L'odeur d'un absorbeur, fait-il parti de mes chiens de frère ayant fuis lâchement après l'assassinat de notre créateur ?
Le seul moyen de savoir est de poser la question.

- Arrivé hier hein ? On se connais ? Cela fait trois jours que j'aire dans ce décors écarlate sans jamais avoir vu quelqu'un, ni même ressenti une présence. Tu m'espionnais ?

L'homme ne bougeait pas, peut être fallait-il parler plus fort. Ils ont tant dégénéré. Vampire, race suprême... Mouai, ça laisse perplexe.

- Puis-je savoir qui est le nom de l'homme qui aura l'honneur de mourir par mes lames ?

Engourdi par le froid. Enfin un peu de spectacle. Le gout du sang me manque, le sang de mes frères, celui de la vengeance d'autant plus.

DarkVode abaissa son capuchon et fit découvrir sont visage pâle au grand rictus assassin. Les lèvres étrangement fines et les yeux flamboyant, injectés de sang.
Une main sur la garde d'un de ses Wakizashi et l'autre jetant au loin la cigarette qu'elle tenait encore.
Il devenait flou. L'ombre renaissait de ses cendre tel un Phœnix près à se jeter sur sa proie.

Enfin...

Argal était dans sa serre entrain de soigner ses précieuses plantes lorsqu'il fit attention qu'il y avait de la neige dehors. Cela fesait combien de temps qu'il n'avait pas mis le nez dehors ... nul ne le savait.

Il scruta cette etendu devant le chateau, c'etait a la fois magnifique et oppressant. mais apres quelques minutes d'observation argall se rendit compte qu'il y avait des mouvement sur la ligne d'horizon. En se concentrant il arriva a reconnaitre Capt Everton et une autre personne en noir, mais sa silouette ne lui disait rien.

Argall se dit que ça devait être un amis de capt et il retourna à ses plantes.

" Ca va mes chéries ?"

Capt everton sentait l'air se charger d'électricité.
L'arrivée d'un second inconnu avait fortement brouillé les cartes. un affrontement semblait inévitable jusqu'a l'arrivée d'Argall.
"Ecoute Argall, je ne sais pas trop, je voulais juste faire connaissance...avec ce gars..."

Puis usant de la même stratégie qu'Argall capt tenta d'apaiser le premier des inconnus...

"Je ne t'espionnais pas, regarde autours de toi... "
Capt indiqua du doigts un curieux boitier accroché à un arbre
" il y ces curieuses boites un peu partout, ce sont des "sony", genre d'oeil electrique, elles permettent de voir un peu tout ce qui passe autours du château. Elles sont toutes reliées à une sorte de miroir étrange. C'est avec ce miroir que j'ai su que tu étais dans le coin, mais l'autre là, qui tombe de l'arbre je n'ai aucune idée d'où qu'il tombe celui là, les "sony" ne l'avait pas repérés..."

"je ne comprend pas pourquoi tu veux me tuer, je mappelle capt Everton, et je suis plutôt cool... et toi aussi tu m'as l'air cool..."
En son fort intérieur le capt se demanda bien ce qu'il pouvais bien y avoir de cool chez ce type...

Argall qui fesait demi tour se retourne en voyant que capt Everton l'interpel.

"Vous inquieté pas les gars il est inoffensif de toute facon. Il vous faudrait meme pas un demi mouvement pour en finir avec lui."

Argall jete un regard a Capt Everton qui n'avait pas l'air contant. Et reprend

" Et ce qui est de moi et bien si vous ne faite pas de mal a mes plantes je vous laisserai tranquille."

Argall passiante quelques instants, ou tous le monde se regarde dans le blanc des yeux et ou la tension monte.

"Je pourrait savoir à qui j'ai à faire ? C'est plus facile que d'être totalement impersonnel quand on parle. Et en plus je deteste ne pas savoir a qui je parle."

Ombre et Furie, cela faisait longtemps quelles n'avaient pas combattues, mes douces compagnes, mes cher lames, mes ignobles camarades.
Rejeter toute leur puissance, attaquer dans l'ombre, exterminer dans la furie. Elles étaient faites pour la vengeance, taillées pour nourrir mes sombres idées, créer spécialement dans les sentiments les plus haineux et abreuvés par ceux qui parcourraient mon corps.

"Vous inquiétez pas les gars il est inoffensif de
toute façon. Il vous faudrait même pas un demi mouvement pour en finir
avec lui."

Léger rictus au coin des lèvres, folie meurtrière. Les yeux injectés de sang Il se mit à rire au éclat.
Qui pouvait bien le prendre pour un amateur ? Ne le connaissait-il pas ? N'avait-il jamais entendu parler de lui ni même de ses lames ?

"Je pourrais savoir à qui j'ai à faire ? C'est plus
facile que d'être totalement impersonnel quand on parle. Et en plus je déteste ne pas savoir a qui je parle."

Non... Il n'est pas au courant...

Son rire démoniaque s'amplifia, l'air se chargeait d'électricité, le tension montait à une vitesse effroyable. Un frisson qu'il n'avait pas ressenti depuis une éternité parcourait à nouveau son corps. Il pensait au futur, aux prochains lambeaux qui voleraient dans les air, aux prochaines gouttes de sang qui gicleraient sur son visage et tout cela se manifestait comme un joie intense chez lui.

Un cris. Non deux. Bien distinct dans cet air qui semblait être de plus en plus en manque d'oxygène. A peine audible mais si perturbant pour celui qui l'entend. Elles se réveillaient, et elles étaient furieuses.
Furie, le wakizashi ébréché, la lame emplie de marques de combats, rongé par la rouille semblait être pris dans un feu de joie. Une aura rouge sang l'enveloppait, tel était sa façon de montrer son impatience. Et Ombre.... disparue dans une vague noir.

Que cela me faisait plaisir, je n'arrivait même plus à m'arrêter de rire. Une telle inconscience...

Puis... Plus rien. Le néant total. Plus un rire ni même le bruissement d'une feuille, DarkVode disparue.

Un léger vent à gauche... Disparue.
Un autre sur la droite...
Le pommeau d'un wakizashi apparaissant de nul part, sortie du noir au milieu de la neige écarlate. Il frappa Capt everton de plein fouet au menton, lui faisant perdre son équilibre.
A nouveau disparue.
Puis tout à coup, une aura rouge se forma autour d'Argall, et Furie apparue sous sa gorge.

DarkVode apparue derrière lui, semblant arriver de nul part, jouant des ombres qui l'entourait, tenant Furie d'une main ferme.
Le pommeau d'Ombre dans l'autre main, sans lame, appuyée avec force sur le dos de cet homme.

Une aura noir envelloppa Argall, se concentrant autour du pommeau. Et ce fut le point de rupture.

- Insolant

Une lame jaillie de son ventre, provenant de nul part, Ombre avait revêtue sa lame.
Le sang gicla, bien qu'aucuns points vitaux n'avait été touché la blessure n'était aps belle à voir.

Le vide pesant disparue, laissant place au décor d'avant. Le vent se refit sentir, le froid aussi.

DarkVode recula, ses lames tombèrent de ses mains. Les yeux pleins de surprises et d'effroi il observa la scène.

- Où suis-je ? Qui êtes-vous ?

A force d'attendre,Keysman c'était endormis, ce n'était qu'une impression de froid au cerveau qui le réveillât, il était planté dans la neige, comme la lame de ce gars dans le ventre de ce nouvelle inconnu.


Décidément ça allait vite, trop vite même, Keysman ne savait pas combien de temps il avait dormis, surement pas longtemps, mais assez pour être déboussoler par cette vision.

De la neige. Du froid. Du vent. Encore de la neige et encore du froid.
Décidément, le temps ne s'améliorait pas du tout, et il semblait à la jeune fille que l'hiver durait depuis des siècles.
Ses pas crissaient dans la neige, n'ayant pas vu l'utilité de marcher silencieusement dans ce paysage aussi blanc que vide.
Sa cape glissait derrière elle, effaçant ses marques de passage, et la capuche bien enfoncée sur la tête.
Sharon commençait à somnoler debout quand elle entendit des voix masculines et sentit une pression s'abattre soudainement sur ses perceptions.
Aïe aïe... Quelque chose se trame pas loin.
Elle leva les yeux et retira sa capuche d'un geste nonchalant, pour apercevoir ses camarades s'entretenir avec un inconnu qui s'amusait à disparaître dans l'ombre et à transpercer le ventre de l'un d'eux.

Cool...

Elle accéléra le pas pour se retrouver à leur hauteur. Son regard croisa celui sanglant et cruel du nouveau tueur venu.
Ha les hommes... Tous les mêmes.

Ca suffit ! Vous étriper n'arrangera en rien les choses. A qui avons-nous l'honneur ?

capt everton qui saignait a bloc de la machoire, sentit une colère sourde monter en lui et il commença a invectiver DarkVode.

-"T'es trop un psycho toi! qu'est ce que tu as fais à Argall... Mange du plomb chacal..."

le capt fit sauter le cran de sureté de sa kalash et s'aprrêta à shooter, mais il dut se contenir car l'autre se tenait trop prêt de son pote le jardinier qu'il risquait de dégommer.

-"Vas y qu'est ce qui t'arrive toi...calme ta joie là tsst, mon pote va te péta "
Le capt avait l'air de mauler comme chatte en chaleur, mais
il espérait surtout capter toute l'attention du Dark vode tandis qu'Argall se regenérerait à la vitesse d'une balle de 7,60, et n'allait pas tarder à sortir sa bonne rapière et là ça allait faire BOUM

Subitement le visage du capt se dérida en voyant Alice débarquer là comme une rose dans un champs de poireaux.
"Alice ma chère, regarde ce que malandrin a fais a Argall, il serait opportun que nous lui foutions une bonne raclée..."

Il y avait se gars aussi, tombé de l'arbre... qui avait l'air d'halluciner avec ses cheveux en pétard, la lança à l'autre "pas tout à fait réveillé"
-salut... t'es qui toi d'abord? "

Argall emis des gargouillit pendant un petit moment et ses perceptions tournaient au ralentit. Il entendait tous ce qui ce disait autour de lui mais sans pour autant comprendre se qui se passait. Il resta là figé par la rapidité de son adversaire.

Il repris plus ou moins conscience saisi la lame qui lui sortait du ventre et finit de la faire traverser. Il y eu bien une légère résistance au début. Elle venait à la fois de sa chair et du propriétaire de l'objet. Mais la surprise et la force d'Argall arrivèrent à faire traverser. Argall se retourna tranquillement, à vrai dire il ne pouvait pas faire autrement, et dit :

" la prochaine fois tape plus haut."

Il retrouva sa vigueur un cour instant, pour placer un coup à son adversaire au même endroit que lui. L'arme se dirigeait vers le ventre de l'homme en capuche...

Sharon réprima un fou rire à la vue du visage de ses partenaires, complètement... paumés.
Argall s'en remettait rapidement, et son commentaire à l'égard de l'inconnu la fit sourire, ne voulant pas tenter le diable en s'esclaffant.
Le jeune homme tombé de l'arbre comme une feuille morte, à moitié réveillé s'était présenté comme s'il était naturel pour les autres de le connaître. Il semblait déjà savoir qui était le vampire ombrageux.

Cap't, la diplomatie peut bien plus nous servir... Le dégommer maintenant ne nous avancera pas à savoir ce qu'il veut, tu ne crois pas ?

Se tournant vers le jeune fruit mûr qui venait d'émerger.

Salut à toi, Keysman. Que cherches-tu donc ici où il n'y a rien ? Tu voulais commander un bouquet chez Argall ? Argall c'est celui qui vient de cracher une épée par le bide là... Tu nous présentes ton ami ?

Inconscience et paradoxe hein, ça résume bien mon état actuel... Je vois que j'ai fais quelques pas de coté, et ils n'ont pas l'air content. Inconscient à la con, tu m'a encore jouer un tour toi, qu'est ce qu'il c'est passé ?

- Je vous pris de bien vouloir excuser mon comportement, il semblerais qu'il c'est encore amusé avec mon corps. Il ne m'écoute pas, vous comprenez, c'est un peu comme un chien mal dressé. Messire Argall, j'espère que... Non vous n'avez besoin d'aucunes aide, vos talents de guérisons m'ont l'air plus que satisfaisants.

Il parcourra un instant la scène du regard, balayant l'assemblé d'un œil analytique
Un large rictus se dessinant à nouveau sur ses lèvres, sont regard se fixa sur Keysman.

- Toi ! Qu'est ce que tu fais là l'enfant ? Il n'y avait plus assez de billes auprès de ta chère Satinela ?
Hum.... a en voir les écussons sur vos vêtements, vous êtes des Shield... Retour à la case départ alors... Quitter pour revenir, ce château ne m'avais pas manqué. Quoi ? Vous avez l'air surpris... Et oui je suis un ancien Shield, j'aurais pu même être votre supérieur si je n'étais pas parti.
Mais... je parle trop, je ne sais ce qu'il m'arrive.. Surement la décompression dut à l'intervention de ce connard dans ma tête.

Il s'alluma une nouvelle cigarette et parcourra à nouveau l'assistance du regard, plongeant dans chacun comme pour déceler toute leur vie, un regard si pénétrant que l'impression d'être deux dans le même corps en devenait presque insupportable.

- Diplomatie hein ? Les Shield sont donc encore tourné vers cette ignominie. Je serais vous, je me jetterais sur moi même.

Chape de plomb sur une terre, silence lourd de sens, les nuages interdisant aux rayons de ce vieux soleil de passer au travers. Souffle de désolation qui courait, parcourait, hantait les cieux, les lieux, comme un gouffre de peur et de tourment.
Méditation passagère d'une âme désirant une solitude jamais acquise. S'essayant contre l'arbre d'où était tombé Keysman, la lumière blafarde le rendait presque inaperçu. Aucun geste, aucun signe de vie, il semblait d'un coup... inerte. Sa mèche blanche dominant sa chevelure d'un noir néant masquait l'expression impassible esquissée sur son visage.

- La mémoire des éléments - imprégnée depuis bien plus longtemps que
la mémoire de n'importe quel être vivant ne peu le dire, de la présence
des êtres et choses du monde et des autres mondes - est propice à
l'éclosion de récits et de pouvoirs merveilleux et terrifiants : Le fil
d'or ne saurait être rompu.

Il existe une matière commune à chaque chose, quelle soit de ce plan où
d'un autre, c'est une sève irriguant de sa force le territoire de nos
corps, de nos esprits et de nos âmes. C'est un éternel bourgeonnement
qui se rénove en se confrontant aux cheminements des mondes et aux
aléas du destin...

Selon certains, le temps se répète, les êtres répètent à peu prêt les
mêmes erreurs qu'ils commettent toujours ; ils vivent au jour le jour
et se laissent aller à leurs appétit et désirs, convaincus que leurs
actes ne représentent rien et n'ont aucun influence sur l'ordre des
mondes. Rien ne saurai s'éloigner d'avantage de la réalité. Le moindre
geste d'altruisme, même infime, oriente le monde vers un meilleur
devenir ; l'accumulation de tels choix, apparemment sans importance,
peu le changer. La mort d'un seul être peu modifier son avenir, sa
survie l'entraîner sur un sentier totalement imprévu.

Qui sommes nous pour les Dieux et les forces qui nous régissent ?
Certains d'entre nous sont leurs voies, leurs champions. Des êtres qui,
sans le savoir, dès leur venue au monde et quelquefois bien avant leur
conception, sont destiné à devenir des catalyseurs mais seulement s'ils
en prennent conscience. D'autres choisissent de le devenir...
Un catalyseur... Un caillou placé avec précision afin de faire sortir
la roue des destins et du temps de son ornière. Une pierre, même
petite, suffit à dévier une charrette cependant, l'expérience est
souvent loin d'être plaisante pour la pierre.

Nous avons non seulement vue l'avenir, mais aussi de nombreux avenirs
possibles, la plupart similaires. Cependant, en certains très rare,
nous avons observé une différence, et cette particularité débouchait
sur une infinité de possibilités nouvelles. Nos destinées et celles des
mondes dépendent de nos choix à tous, pourtant rares sont les êtres
pouvant directement les influencer... Leur vie est tiraillée aux
croisement des destinées, obligés à survivre, arrachés aux griffes de
la mort qui s'acharne sur et autour d'eux, privés d'une vie simple...

Pour notre part nous accomplissons notre destinée, nous n'appartenons à
aucun Dieu, aucune force... nous sommes là, intemporels, observateurs
de tout les mondes, de tout les âges. Vous nous trouverez à la croisée
des mondes, là où le savoir est infini... Nous sommes la sagesse et le
pouvoir. Nous sommes le savoir prêt à être dispensé à ces héros, à ces
êtres bons ou mauvais qui, valeureux, se dresseront face à la
destinée... Je suis leur propre voie, eux qui sont partis au delà du
réel, là où cohabite les idées perdu.

Plus rien, plus un son sortant de sa bouche. Un sourire au coin des lèvres, se levant difficilement, s'inclinant avec grâce.

- DarkVode, enchanté.

Sharon baissa les yeux et hocha la tête quand Argall s'éloigna du petit groupe de buveurs de sang.
Ses plantes ne sont pas à vendre, noté.
Le nouveau vampire s'était présenté et avait déclenché une avalanche de paroles que Sharon avait suivi avec intérêt, mais n'avait pas tout suivi non plus. Un philosophe...? Un ancien Shield en tout cas. Il s'était levé et avait prononcé son nom tout naturellement. Ses agissements lui paraissaient étrangers à lui-même, et semblait désolé de ce qu'il avait provoqué.

Darkvode... Sharon, enchantée. Bienvenue chez toi.

Elle s'inclina à son tour avec grâce. Et ne sachant plus que dire, ni que faire, elle laissa les autres s'en charger à sa place. Après tout, le chef, ce n'était pas elle...

Keysman était resté planté là, buvant les parole de DarkVode comme à l'eau claire est pure d'une fontaine sacrée, alors que Argall partait vers sa serre qui lui était si chère.

Savourant une léger moment de silence, Keysman leva les yeux au ciel, la mémoire lui revenait doucement, cela faisait longtemps qu'il attendait ici, il savait que DarkVode, au fond de son esprit, il avait cette intuition que celui qu'il cherchait allait passer par ici.

-Tu te tourne donc vers tes anciens frères, à force d'errance aurait tu trouver la raison, ou a-tu simplement fini par céder à cette voix qui te hurler de chercher le repos vers que tu a connu ?

Puis s'approchant de DarkVode, il lui murmura

Spoiler:

Quelque pas pour revenir au milieu du chemin, et la voix de Keysman qui résonne

-Et fais preuve d'un peut plus de respect envers Satinella.

Se tournant vers les frères d'arme du fameux DarkVode

-Pourriez vous m'offrir le gîtes, je ne demande pas grand chose juste un peut de feu par se temps un peut frais, je n'ai que quelque exploration a faire avant de repartir d'où je vient, si vous voulez de l'argent en échange j'ai de quoi faire.

Il restait là, sans bouger, le regard impassible, tel un monolithe dominant un désert inhabité.
N'allaient-ils donc rien faire ? Certe la guérison de leur frère étaient rapide et parfaite, mais il avait tout de même enfreint une règle. Était-ce car il fut Shield autrefois ?

- Peut être sauras-tu la raison qui me pousse à
t'avoir attendu tout ce temps ? A moins que ta mémoire te ne fasse défaut
à toi aussi.
Les souvenir des temps anciens se bousculent dans ma
tête, les bons comme les mauvais moments, mais auras tu encore la force
pour écouter se sifflement qui te dicte le chemin que tu dois prendre,
au lieu de hurlement de cet "inconscient" comme tu l'appel.
Mon
retour auprès des miens dépend du temps que tu pourras écouter cette
voix, ton arrivée marque le début de ma "quête", à vrai dire je ne sais
pas quelle est-elle, mais je m'en rappellerais le moment venu.

Silence.

- Et fais preuve d'un peut plus de respect envers Satinella.

DarkVode se tourna vers Keysman, le regard perçant. Il s'approcha doucement de lui un sourire aux lèvres sans ciller une seule fois et posa son index sur le front du jeune homme.

- Sens tu cette force qui s'évade de toi ? Reconnais tu ton propre pouvoir qui te lâche petit à petit. Il y a une chose que tu as oublié... Je ne t'ai jamais demander de me suivre, de te mêler de mes affaires. Si j'avais eu envi d'un chiot j'en aurais acheté un.

L'absorption de force... tu parles, il s'affaiblit mais j'ai juste l'impression de boire un coup...

- Si je suis partis ce n'est pas pour rien. J'avais mes raisons, surtout envers Satinella, et tu n'as pas ton mot à dire. Quoi ? Papa était parti ? C'est donc ça... Je ne te dois rien, et l'inverse s'impose également. Comme je ne dois rien aux Shield.
Tss... Tu n'as rien compris ! Je suis arrivé ici par hasard, je ne me tourne par vers eux, je ne leur demande pas asile comme toi. Lathandre et CaNadre, je suppose qu'ils ne dirigent même plus ce clan.. Aller savoir quel énergumène est à la tête des saltimbanques désormais.

Il enleva son doigt de Keysman et le laissa respirer un peu.

- Tu es toujours aussi faible... Pitoyable pantin. Relève toi, on dirait un humain.

Puis, se tournant vers Sharon, son sourire s'effaça totalement. Tournant autour d'elle comme un tigre près à bondir à tout instant. Fermant les yeux mes continuant à tourner, ses mains caressants machinalement les gardes de ses wakizashi.

- Vous semblez perdue ? On ne vous donne aucuns droit de paroles ? Aller, faites donc un peu se qu'il vous plait, je ne pense pas que votre chef vous en voudra. après tout les Shield sont assez libéral non ?

Non mais c'est quoi ça... Je me rappel du temps ou j'étais officier ici... Jamais personne n'aurais pu faire un pas sans avoir la gorge tranché...

DarkVode se ravisa dans son élan et regarda le ciel. Les nuages étaient partis, la neige ne tombait plus, même le vent semblait avoir pris la fuite. Quelque chose ne tournait pas rond.

Argall avançais tranquillement pour rentrer vers son chez-lui, il entendait les deux inconnues discuter ensemble et se chuchoter des truc à l'oreille. Il se dit dans son fort interieur : "Qu'ils discutent entre eux. Au moins cela les occupe à autre chose."

Argall allait sombrer dans ses pensées lorsqu'il entendis : "ce clan.. Aller savoir quel énergumène est à la tête des saltimbanques désormais."

S'en était de trop pour lui, l'attaquer sur les terre des Shields il pouvait accepter venant d'un supposé ancien, mais insulter leurs chef et tous les Shields cela lui était impossible. Argall se retourna alors à la vitesse de l'éclair, tout en courant vers Dark vode, qui semblait tourner autour de Sharon, il dégaina son poing américain et sa rapière. Lorsqu'il fondit sur Dark vode, celui-ci ne se rendit compte de rien puisqu'il regardait en l'air. Argall lui décrocha un crochet du gauche dans la machoir tout en lui plantant sa rapière dans la cuisse droite. Argall se mis en suite sur ses gardes et dit :

"Alors tu dit des saltimbanques ?"

Capt eveton resta un long moment stupide, il ne comprennait pas bien ce que cherchait exactement Darkvode. S'il avait été le grand officier qu'il prétendait être pourquoi avait il quitté les shields. Un capaitaine a t'il le droit d'abandonner un navire...

Capt everton ne savait pas grand chose des blessures anciennes du clan, mais certains membres du clan avaient trahis...

Ce grand spectres revenu dans la froideur de l'hiver avait quelques chose de si mystérieux... et que penser de son ami keysman ? Malgrès son air ingénu n'en était pas moins étrange pour le capt.

Subitement il leva son arme et en fit sauter le cran de sécurité:
"He les dingos, j'ai une question pour vous... Je ne sais rien des guerres anciennes... mais pourquoi aviez-vous quitté le clan?"

Libéral, Libéral, quelle connerie. quand la plupart des gros avaient laissé les shields le bec dans le gazoil, il avait fallu pour eux se battre pour garder la Z3. Mettre en place une discipline vitale pour le clan et coopter avec soin chacuns d'entre eux.

Argall émet des sons étouffer et sa respiration gargouillait à cause du sang qu'il avait dans la gorge. On arriva quand même à saisir ce qu'il disait.

" Dans ce cas ........ Si vous voulez bien me suivre je serai très ......... de vous montrez notre bar."

Argall avança vers Dark vode et le pris par l'épaule pour ce dirigé vers sa serre ou il y a avait tout le confort voulu. Mais celui-ci sembla résister. Argall tenta de lui dire clairement

" Je vais pas te faire de mal (Argall sourit), enfin plus maintenant. Tu semble juste vouloir nous tester. (Argall chuchote en croyant que personne l'entendra) et en plus il pourrait me rétamer la tête cette andouille. Bon venez tous y a ce qu'il faut chez moi pour boire." (bien sure cette phrase est ponctué de gargouillis diverses qui avait tendance à diminuer.)

Argall avança avec un Dark vode un peu rétissant vers son antre.