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 pourriture (ouvert à qui veut.)

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Raja
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Raja


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MessageSujet: pourriture (ouvert à qui veut.)   pourriture (ouvert à qui veut.) Icon_minitimeLun 18 Mar 2013, 4:28 am

Quel temps de merde, une bruine collante comme il y en avait toujours, et le cadavre en train de pourrir dans le caniveau non loin ne faisait rien pour arranger la puanteur ambiante. Pestais-je. Dieu que je détestais cette ville, trop oppressante, moche, et surestimée. Et une putain qui m’aguiche avant de comprendre que mes tendances n’étaient pas les siennes. Bon je lui accorde que je ne suis pas hyper féminine mais quand même, entendre « eh mon chou ça te dit de venir ? » ça blesse mon amour propre, et mon esprit n’est pas porté sur la bagatelle facile et payante, de toute façon j’ai pas un rond. Il est loin le temps ou le ciel était d’un magnifique bleu et que je devais plisser les yeux pour voir le soleil, non maintenant on se contente de la bougie ou des spots aux watts trop faiblards, tendance jaunâtre. Pays de cons.

J’avais tant à faire, si peu de temps et des forces qui chaque jours déclinaient, devoir être en façade. « tu dois tenir ton rôle » mon rôle tu parles, une comédie très mauvaise, cette vie se résume à un putain de roman de gare, de bas étage, a ce rythme je vais vomir dans le caniveau, l’odeur ne choquerai pas j’crois. Ma plaie la plus visible peine à cicatriser et me lance quand je marches trop vite. Tiens un bar mal famé, au moins puis-je espérer un alcool mauvais qui anesthésiera mon esprit. Un verre juste un, mais le plus fort. Je veux oublier. Retrouver la paix, ce truc que j’avais étudiée il y a bien longtemps dans mes livres d’histoire et de fiction. Mais ce que l’on nous vendait pour de la paix entre les mondes n’étaient qu’une vaste fumisterie dont nous n’étions plus vraiment dupes. De la chair à canon. Seule. Oui je suis entourée mais par un ensemble de gens faux, pas de sincérité, peur perpétuelle d’être dénoncée, enfermée et de perdre mon intégrité. Garder mon identité tu parles, ce monde est une blague et les gens autour le sont tout autant. L’amour filial, ou autre est devenue un mensonge, une illusion. Chacun pour soi et dieu pour tous, mais quelle aberration ce dieu, chimère, un pantin pour agiter, ou calmer le peuple quand il grogne. Je ne peux même pas me foutre en l’air, je suis lâche, et en plus j’ose encore parfois croire que ça va s’arranger, que je pourrais me tirer si loin, que personne me fera chier. J’ignore quel est le pire. Puis me tuer ça rime à rien. J’ai envie de sérénité. De me réveiller a cause du soleil sur ma peau, et sentir une main qui arrive à calmer chacun de mes nerfs, de mes douleurs, pouvoir manger un aliment saint et naturel, respirer normalement, que les cicatrices s’estompent. Pourtant c’est encore un truc inventé pour tenir, un élément de l’esprit une ultime ironie.


Une bagarre qui éclate pour un regard mauvais, il faut que je m’arrache d’ici. Pour aller où ? Oui j’ai un logement, mais je ne veux pas y retourner, ils sont tous encore réveillés, et je vais avoir un interrogatoire en règle, trois jours que j’arrive à les fuir. Pas une âme normale ici. De toute façon on n’a pas confiance, tous ne doivent pas être des enfants de salauds, mais on n’est pas sincères de peur de voir sa propre tête sur une pique. Rien n’est beau, tout le monde veut la même chose, tout le monde se ressemble, tous sont pareils, on s’est standardisés. Les marginaux, sont arrêtés. Le seul truc qui me différencie de ma famille ce sont ces tatouages cachés, mais ils ne sont rien. Je ne puis pas pour le moment faire trop de vagues, je dois être rangée, seul truc que je puisse me permettre c’est le fantasme, car je ne le partage pas. Mes croyances s’évaporent, et je sombre peu à peu dans la démence. J’ai pas fait un truc potable depuis trop longtemps, mon boulot je fais le minimum. Rattachée à cette ambassade factice, on m’avait dit que ce serait intellectuel, mon cul, pourtant j’ai pas à me plaindre, j’arrive à avoir de quoi manger. Mais j’aspire à autre chose, un truc violent. Alors cette nuit, j’ai fait un autre boulot. Celui dont on ne parle pas, mais que tout le monde connait. Le meurtre. Au moins ça me défoule, toutes les armes sont tolérées, mais je me lasse. Je suis dans ce système il est moi. Interdépendance chapeauté par une putain de conscience. J’aurais voulu naitre et ne pas avoir eu la chance de connaitre l’âge d’or, d’avoir été élevée avec des gens de culture. Parce que là je m’en serais foutue, de faire un boulot de merde, de croire ce que les speekers racontent, que me prostituer est un truc normal. Ne jamais avoir appris ce qu’était le plaisir, la recherche, la joie et le reste de ces sentiments humains. Je suis comme un ex drogué qui vient de retrouver les sensations de ses anciens shoots. Je fantasme sur des conneries. J’ai mal. Ce fils de pute (c’est véridique) a retourné son couteau et ma frôlé les cotes. Je voudrais vomir ce monde de merde. Je suis salie et aucune eau ne peut assainir tout ça. La crasse n’est pas due à mon manque d’hygiène, mais, à cet amas de pollution ambiante, d’odeur de mort, de pluie sale, de la sueur des autres, des attaques quelconques….

Mon regard se porte sur le bout de la rue, une fille des rues, qui aguiche un peu tout le monde, d’où vient-elle, qui se soucie de ce qu’elle est ? Ce gamin qui fait le même boulot que la première. Ces ouvriers qui rentrent de la mine, et qui vont claquer leur solde au bar, pour pouvoir dormir. Cette femme qui pioche dans les ordures, pour se nourrir. Moi-même je ne ferai rien pour eux. Ce monde me donne la nausée. Voilà que je vomie effectivement… je suis officiellement sale. O joie. Faut vraiment que je rentre.
Ma route ce tourne vers les beaux quartiers, où tout est presque propre, alors que l’on sait tous ce qu’il se passe dans les caves. Et j’arrive. Je rentre par l’entrée de service. Premier réflexe, bruler mes habits, ça fera du feu à moindre frais. En attendant de me laver, je nettoie cette plaie, et une cicatrice de plus, ça deviendrai presque une œuvre d’art. il y a des bruits suspects, je me saisit de ma dague un intrus dans cette maison. Les pas s’approchent vers la chambre. Ce bruit je ne le connais pas, il y a autre chose, cette odeur, ça sent le propre, un truc qui dérange…


[HRP: j'sais pas ce que ça va donner, sentez vous libres enfin pour les gens qui viennent encore...]
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